Le miel est la nourriture principale des abeilles. Il est fabriqué par nos chéries principalement à partir du nectar des fleurs, ou dans certains cas (miel de sapin, miel de metcalfat,…) à partir des exsudats d’insectes piqueurs suceurs, dont les plus connus sont les pucerons. Ces derniers piquent la plante pour se nourrir de la sève, et rejettent du miellat, substance sucrée dont raffolent les abeilles.
Une fois le nectar récolté les abeilles le concentrent pour qu’il passe de 80% d’eau à 20% d’eau et y adjoignent des enzymes et oligo-éléments qui en font un aliment très recherché. Il est donc composé à environ 80% de sucre, ou plutôt des sucres naturellement présents dans le nectar. Les deux principaux sucres que l’on retrouve dans le miel sont le fructose et le glucose.
Un pourcentage de fructose élevé par rapport au glucose aura tendance à retarder la cristallisation du miel. Ce sont donc les fleurs butinées par les abeilles et le temps qui passe qui donnent du miel plus ou moins liquide, ou avec plus ou moins de cristaux de sucres à l’intérieur.
Le miel est produit essentiellement lorsque les fleurs sont très présentes : au printemps et au début de l’été. On dit que pour fabriquer 1kg de miel il faut 6000 abeilles qui butinent 5 500 000 fleurs et parcourent 150 000 km, quatre fois le tour de la terre. Et pourtant, le territoire de butinage est défini par un rayon de 3km autour de la ruche…
La récolte pour l’apiculteur est le meilleur aboutissement de son travail : ces longs moins à les soigner, gérer la dynamique de la ruche, leur trouver des lieux d’accueil adéquats, une bonne reine, les préserver des aléas climatiques et des ravageurs. Il est donc récolté avec la plus grande attention et mis en pot de telle sorte que ses qualités ne soient pas altérées: il est déjà parfait en soi, c’est pourquoi la législation interdit toute sorte de manipulation visant à modifier son contenu ou son goût.